Cette publication de l’Institut Tamarack fait partie d’une série d’études de cas en contexte québécois qui illustrent différentes idées afin d’inspirer les acteur·trice·s du changement impliqués dans le développement des communautés.
Le renforcement des capacités est essentiel au développement des communautés. Il permet aux acteur·trice·s du changement de tirer parti des apprentissages collectifs afin d’améliorer leurs compétences et l’efficacité des structures au sein desquelles ils évoluent. De la sorte, ces acteur·trice·s accroissent leur aptitude à intervenir collectivement pour résoudre divers enjeux communautaires, ce qui contribue à maximiser et à pérenniser les retombées de leurs interventions.
C’est notamment par la mobilisation des connaissances que les acteur·trice·s du changement renforcent leurs capacités. Il s’agit d’un processus par lequel ils mettent en commun différents savoirs (connaissances, expertises, pratiques, expériences vécues, cultures, etc.), souvent particuliers et localisés, afin de générer de nouvelles formes de connaissances et de pratiques. Faisant appel à la collaboration, à l’apprentissage collectif de même qu’au partage des savoirs, ce processus s’appuie sur trois principes : l’accessibilité des connaissances, la mise en commun des besoins et des ressources, et la reconnaissance mutuelle des différentes contributions.
Le Québec est un territoire hautement fertile en innovations sociales. À travers toute la province, de multiples acteur·rice·s de changement œuvrent au développement des communautés en répondant aux différents besoins et enjeux de ces dernières.
Or, dans un tel écosystème aussi riche, vaste et diversifié, comment optimiser la collaboration et le partage de connaissances entre tous ces acteur·rice·s de sorte qu’ils renforcent leurs capacités et accroissent ainsi l’incidence de leur travail? Le cas du Projet collectif permet de répondre à cette question cruciale.